Bruxelles veut s’emparer de nos armées : vers une armée européenne imposée ?
- Moderatrice

- 3 oct.
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La défense européenne refait surface dans le débat politique. Ces derniers jours, la Commission européenne a proposé de renforcer la coordination militaire entre États membres. Certains y voient un pas vers une véritable « armée européenne », d’autres dénoncent une perte de souveraineté.
La Commission européenne franchit une nouvelle étape qui inquiète de plus en plus : contrôler directement les budgets et les capacités militaires des États membres. Une première vers une armée européenne imposée ? Beaucoup y voient une perte de souveraineté, et la Belgique est en première ligne. Une Europe qui veut tout savoir de nos armées

Les nouvelles propositions de Bruxelles sont claires : chaque pays devra transmettre un rapport annuel sur son réarmement et ses achats militaires. Ces informations seront compilées dans un rapport européen unique, offrant à la Commission une vision d’ensemble des forces armées du continent.
Le commissaire européen Andrius Kubilius a même parlé d’un « plan obligatoire de développement des capacités ». En d’autres termes, l’UE pourrait décider elle-même des priorités militaires. Pour certains, c’est un pas de trop : l’Europe se rapproche d’un contrôle direct sur nos armées nationales.
Des voix belges divisées
En Belgique, les réactions sont contrastées :
Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre et eurodéputé, applaudit :
« Au XXIᵉ siècle, notre souveraineté sera européenne ou ne sera pas. »
Le PS, de son côté, veut réviser la Constitution belge pour garantir que le Parlement garde son mot à dire sur l’envoi de soldats à l’étranger.
La Belgique au cœur du jeu
Petit pays, mais hôte du siège de l’OTAN et des institutions européennes, la Belgique est directement concernée. Avec seulement 1,3 % de son PIB consacré à la Défense (loin des 2 % exigés par l’OTAN), Bruxelles pourrait être tentée de mettre la pression.
De plus, les polémiques récentes — comme le contrat de blindés dont le coût explose — montrent que notre pays est déjà fragilisé par ses choix militaires. Une intégration européenne forcée accentuerait ce malaise.
Le risque d’une armée européenne imposée
Derrière les discours technocratiques sur la « coopération », c’est une réalité plus inquiétante qui se dessine : celle d’une armée européenne décidée à Bruxelles, et non plus à Bruxelles-Capitale par nos élus belges.
La question n’est plus théorique : si l’UE impose ses priorités militaires, qui décidera demain d’envoyer nos soldats en mission ? La Belgique risque bien de perdre le dernier mot.
Personne / institution | Position ou citation pertinente | Contexte / source |
Wouter Beke (MEP, Belgique, EPP) | Lors de l’assemblée générale d’EUROMIL, il a insisté sur les ressources financières, la préparation opérationnelle, les capacités et la coopération européenne pour atteindre une autonomie stratégique. (EUROMIL) | EUROMIL, réunion sur la défense européenne (EUROMIL) |
Prime ministre belge (Bart De Wever, 2025-) | En 2025, il a affirmé que l’Europe ne peut pas se défendre seule, tout en soulignant que la défense de l’UE devait rester ancrée dans l’OTAN. (Reuters) | Discours d’installation du gouvernement, propos sur la défense européenne (Reuters) |
Belgique / Commission européenne / EDA | L’Agence européenne de défense (EDA) a lancé une 4ᵉ revue des ambitions de défense des États membres, incluant l’analyse des plans et priorités belges. (eda.europa.eu) | Contexte des revues nationales de défense (eda.europa.eu) |
Guy Verhofstadt (ancien MEP belge) | ||
Parti socialiste belge (PS) | Proposition d’étudier la révision de la Constitution belge pour prévoir un meilleur contrôle parlementaire sur les opérations étrangères menées par l’armée belge, dans le cadre d’une défense renforcée européenne. (ps.be) | Texte programmatique du PS sur la défense renforcée européenne (ps.be) |



100% non, la libre circulation suffit, l'entraide OK, la contrainte par des non belges et non elus, NON
Il faut que l'Europe s'effondre. Elle ne nous a jamais amené quoi que ce soit de bon, et ses sbires ne veulent qu'une chose : une Europe fédérale, dont les pays ne veulent pas. Même la Suisse arrive à l'identité numérique. Nous plongeons de plus en plus dans le monde d'Orwell. Il est temps que les peuples se réveillent et réclament leur souveraineté. Le chômage est induit par le système lui-même, il est un faux problème. Notre économie a été anéantie, nos cerveaux ont fui, pour la plupart. Notre vieille Europe n'a aucun avenir si elle poursuit cette voie. Quant à la guerre, elle sert les puissants pour détruire les populations.
Il faut quitter cette Europe qui est entrain de. Nous appauvrir tous .!!
Cette Europe est notre perte
Quand ce n'est pas une contrainte c'en est une autre, quitter l'Europe CEE pour retrouver notre souveraineté.