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Baromètre de locations – année 2025 : un marché locatif sous tension et des écarts qui se creusent entre Régions

Votre expérience compte : contribuez à notre enquête citoyenne !

Partagez dans l’espace commentaires (Sous l'article)

  • votre Région / commune,

  • votre situation (locataire, en recherche, propriétaire-bailleur),

  • le loyer que vous payez ou celui qu’on vous demande,

  • les difficultés rencontrées,

  • vos propositions pour améliorer l’accès au logement.


La mi-année 2025 confirme un constat désormais récurrent : le marché locatif belge se fragmente, révélant des dynamiques très différentes entre Bruxelles, la Flandre et la Wallonie.

Selon la nouvelle édition du Baromètre de locations Federia, les loyers progressent de manière contrastée : +2 % à Bruxelles, +1,8 % en Flandre et une hausse record de +6,2 % en Wallonie.


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Dans le même temps, l’offre locative, surtout dans les segments abordables, diminue. De nombreux ménages décrivent des difficultés croissantes pour trouver un logement décent, ou simplement un logement tout court.


➡️ Et vous ?

Avez-vous récemment cherché un bien en location ?

Combien de visites, de refus, de dossiers “non retenus” ?

Partagez votre expérience en bas de l’article.


1. Bruxelles : une hausse modérée, mais un niveau de prix qui reste très élevé

La capitale enregistre un loyer moyen de 1.346 €, soit une hausse contenue de 2 %, mais reste largement la Région la plus chère du pays.

Chiffres-clés bruxellois :

  • Loyer moyen : 1.346 €

  • Loyer médian : 1.220 €

  • 1 chambre : 1.082 €

  • 2 chambres : près de 1.500 €

  • Aucune commune sous 1.000 €

  • Commune la plus chère : Woluwe-Saint-Pierre (1.483 €)

  • La moins chère : Jette (1.014 €)

Malgré le ralentissement, le marché semble atteindre un plafond :

« Les loyers continuent de progresser, mais plus doucement », explique Charlotte De Thaye, Directrice générale de Federia.

La pression reste toutefois très forte, notamment en raison :

  • de la disparition progressive des biens sous les 1.000 €,

  • du recul des appartements 1 chambre,

  • de l'arrivée massive de biens plus grands et donc plus chers.


➡️ Locataires bruxellois, votre réalité correspond-elle à ces chiffres ? Trouvez-vous encore des appartements sous les 1.000 € ? Témoignez et nourrissez le débat.


2. Wallonie : un rattrapage brutal avec une hausse historique de +6,2 %

La Wallonie enregistre la hausse la plus forte depuis la création du baromètre en 2018.Le loyer moyen atteint 879 €, contre 827 € l’an dernier.


Progression par province :

  • Brabant wallon : +8,4 % (1.214 €)

  • Namur : +6,9 %

  • Luxembourg : +6,9 %

  • Liège : +4,7 %

  • Hainaut : +4,6 % (811 €)


Les écarts se creusent fortement :

  • Une maison 4 façades coûte quasiment le double en Brabant wallon par rapport au Luxembourg.

  • Wavre devient le premier chef-lieu à dépasser les 1.000 € pour un appartement.

Ces hausses reflètent un phénomène majeur : l’exode depuis Bruxelles et le Brabant flamand vers les provinces wallonnes, plus accessibles — mais de moins en moins.


➡️ Habitants de Namur, Mons, Wavre, Liège, Arlon… Comment percevez-vous cette hausse ? Avez-vous été contraints de quitter votre ville d’origine ? Votre témoignage compte.


3. Un marché locatif national sous tension : offre en baisse, demande en hausse

Le baromètre met en évidence :

  • une diminution des biens mis en location,

  • un désengagement croissant des investisseurs privés,

  • un manque d’incitants publics pour la rénovation et la création de logements.

« Les investisseurs ne se sentent plus suffisamment soutenus », peut-on lire.

Federia estime que le gouvernement doit agir, notamment en :

  • stabilisant le cadre fiscal,

  • soutenant la rénovation énergétique des logements,

  • renforçant les incitants pour les propriétaires-bailleurs responsables.


➡️ Propriétaires ou petits bailleurs : que pensez-vous de ces constats ? Vous sentez-vous soutenus ? Vos retours aideront à affiner les propositions citoyennes.


4. Un outil précieux pour comprendre le marché actuel

Le baromètre repose sur les nouveaux baux, ce qui en fait un indicateur très proche de la réalité vécue par les ménages qui cherchent aujourd’hui un logement.

Il ne dit pas :

  • combien paient les personnes déjà locataires,

  • mais bien ce que paierait quelqu’un qui signe un contrat en 2025.

C’est un instrument essentiel pour comprendre :

  • la dynamique du marché,

  • la diminution de l’accessibilité,

  • les zones de plus grande tension.


➡️ Vous êtes en recherche active ? Vous avez signé un nouveau bail cette année ? Partagez votre prix, votre type de logement et votre commune : vos données alimenteront notre carte citoyenne de la pression locative.


Conclusion : 2025, une année charnière pour le logement en Belgique… et pour la mobilisation citoyenne

À mi-année, le constat est clair :

  • Bruxelles reste hors de prix.

  • La Wallonie connaît une hausse rapide préoccupante.

  • L'offre locative diminue.

  • Les ménages sont sous pression.

  • Les investisseurs sont frileux.

Face à cela, une question centrale émerge :


Comment garantir un logement digne et abordable pour tous ?

Pour y répondre, il faudra des politiques publiques ambitieuses, mais aussi une mobilisation citoyenne forte. Sur mouvement-citoyen-belgique.com, vos témoignages, frustrations, idées, pistes de solutions et récits du terrain permettront de construire une vision commune et d’interpeller les responsables politiques.


C’est en donnant la parole aux citoyens que nous pourrons peser sur le débat.


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