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Particratie en Belgique : À la croisée des mandats et des millions publics, l'appel à la réforme retentit !

Dernière mise à jour : 15 mai

Le débat sur la particratie en Belgique refait surface à chaque élection quadriennale.


À chaque nouveau scrutin, les partis traditionnels prennent les devants, orchestrant la distribution des mandats en récompense de la loyauté de ceux qui ont suivi docilement leur ligne politique.



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Cependant, cette pratique semble oublier que ces manœuvres politiques s'effectuent en grande partie grâce à des financements publics. En effet, la dotation publique des partis représente actuellement 0,5% du budget de l'État, soit une somme colossale de 75 millions d'euros par an.


Face à cette réalité, quatre partis considérés comme étant « discriminés » estiment que la loi sur le financement des partis doit être révisée. Cette législation actuelle entrave la possibilité pour de nouvelles formations politiques d'émerger, créant ainsi un cycle de reproduction des mêmes acteurs politiques.


Les quatre partis du nord et du Sud du pays : Collectif Citoyen, Oxygène, Vista et IkBenPro ont donc décidé d'engager une action en justice pour faire valoir leurs droits.


Dans un "Appel démocratique", les 4 formations avancent plusieurs propositions afin de refonder le système en place :

  1. réduire les dotations des partis,

  2. interdire aux partis d’acheter des biens immobiliers,

  3. plafonner leurs réserves financières,

  4. limiter leurs dépenses sur les médias sociaux,

  5. supprimer les cabinets politiques

  6. dépolitiser les administrations.


Au niveau médiatique, ils réclament aussi d’être intégrés dans les tests électoraux et les débats électoraux, a fortiori si le média est public.


La question centrale demeure : la Cour constitutionnelle offrira-t-elle une solution à cette problématique et contribuera-t-elle à la nécessaire révision de la loi sur le financement des partis en Belgique ?




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