Co-propriété citoyenne : Et si on possédait ensemble ce qui nous est essentiel ?
- Moderatrice

- 19 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 mai
Face aux défis environnementaux, sociaux et économiques actuels, une nouvelle forme de gestion collective refait surface : la co-propriété citoyenne. En Belgique, ce concept commence à éveiller les consciences. Mais que signifie-t-il vraiment ? Et les Belges sont-ils prêts à s'engager dans cette voie ?
La co-propriété citoyenne, c’est quoi ?
La co-propriété citoyenne, c’est l’idée que des citoyens peuvent collectivement acheter, gérer et faire vivre des biens ou des services essentiels : terres agricoles, panneaux solaires, logements, commerces de proximité, etc.
Plutôt que de laisser ces ressources aux mains d’acteurs privés motivés uniquement par le profit, les citoyens s’unissent pour les rendre durables, accessibles et équitables. Cela passe souvent par des coopératives ou des fondations d’utilité publique, avec une gouvernance partagée et transparente.
En Belgique, un terrain fertile ?
La Belgique n’est pas étrangère aux initiatives collectives : coopératives agricoles, habitats groupés, énergie citoyenne...
Mais est-il prêt à s’étendre à plus grande échelle ?
Nous avons posé la question à une trentaine de citoyens de différentes régions du pays. Voici ce qu’il en ressort.
Une mini-enquête citoyenne
Nous avons interrogé 30 personnes, âgées de 25 à 65 ans, réparties entre Bruxelles, la Wallonie et la Flandre. Voici quelques chiffres clés :
78% se disent favorables à l'idée de posséder un bien collectivement avec d'autres citoyens.
62% seraient prêts à investir une somme modeste (entre 100 et 1000€) dans une structure citoyenne locale.
85% trouvent que le modèle coopératif est une bonne réponse aux abus du marché classique (logement cher, monopoles énergétiques...).
Mais 42% expriment des doutes sur la gestion, la transparence, ou le manque d’informations disponibles sur ce type de projet.
Quelques témoignages :
“Je rêverais de co-financer une ferme bio locale avec mes voisins. Ce serait une vraie reconquête du sens.” — Julie, 34 ans, Namur“
J’aime l’idée, mais j’ai peur qu’on se retrouve avec trop de réunions et pas assez d’action.” — Thierry, 51 ans, Liège
Ce que ça pourrait changer
Imaginez un quartier bruxellois dont les habitants co-détiennent une petite centrale solaire. Une commune wallonne où les citoyens sont copropriétaires de logements sociaux durables. Ou encore un village flamand qui gère lui-même son supermarché local.
Les bénéfices ?
Plus de résilience économique locale
Moins de dépendance aux grands groupes
Une démocratie concrète, ancrée dans le quotidien
Une transition écologique plus juste
Et maintenant ?
La co-propriété citoyenne a un avenir prometteur en Belgique, mais elle demande :
Des outils juridiques clairs (adaptation du cadre coopératif, soutien public)
Une meilleure sensibilisation
Des projets pilotes inspirants
APPEL AUX EXPERTS.....
Et vous ?
Seriez-vous prêt(e) à co-posséder un bien avec d’autres citoyens ?
Laissez-nous votre avis en commentaire ou partagez votre expérience !




Oui, il est encore possible d'aller plus loin.
Et si nous transformions gratuitement des biens privés en biens communs, gérés collectivement par des règles partagées ?Face à l’emprise croissante des grandes entreprises sur nos modes de vie, il devient urgent de créer ensemble des espaces de vie durables, équitables, et centrés sur l’humain et la nature.
Le financement, obstacle majeur
Toute action collective nécessite des moyens financiers. Or, nous dépendons quasi exclusivement de l’euro – une monnaie fondée sur la dette et les intérêts – qui alimente une logique de croissance souvent destructrice.Quand les euros manquent, notre pouvoir d’action diminue, même si la volonté est là.
Une solution concrète : les Bons Espoyr
Les Bons Espoyr sont des bons d’achat solidaires,…
Je suis membre d'un magasin coopératif, d'une banque cooperative et autres
ça ma parait une très bonne solution
il existe en Wallonie des groupes 'solaris'. Ce sont des groupes d'entraide locaux qui fonctionnent sur : j'offre/ je demande.