Comment le Portugal, l’Espagne et les Pays-Bas innovent pour renforcer la participation citoyenne grâce à la technologie.
- Sylvie Vandemeersche
- 12 avr.
- 2 min de lecture
"La démocratie ne s'use que si l'on ne s'en sert pas."
— Claude Bartolone
Ce que révèle l’étude
L’étude explore la manière dont trois pays européens – le Portugal, l’Espagne et les Pays-Bas – mobilisent leurs réseaux d’acteurs (collectivités, entreprises, chercheurs, société civile) pour développer des technologies au service de la participation citoyenne.

Examens de l'OCDE sur la gouvernance publique
20 février 2025
Les technologies émergentes au service de la participation citoyenne.
Envie de faire bouger les choses en Belgique ?
Si vous êtes actif, ou avez envie d'être actif au niveau local et que la participation citoyenne vous tient à cœur, rejoignez votre groupe de communes dès aujourd’hui pour co-construire, innover et faire avancer ensemble la démocratie technologique.
Résumé du rapport : Trois écosystèmes, trois approches
Portugal : l’élan des collectivités locales
"Les villes portugaises créent l’impulsion, mais peinent encore à généraliser l’usage des outils numériques participatifs."
Les municipalités sont des moteurs importants, initiant des démarches d’expérimentation malgré une adoption encore limitée des outils technologiques.
Espagne : la force des réseaux locaux
Des initiatives innovantes portées par des collectivités locales et la société civile, souvent ancrées dans des contextes régionaux particuliers. L’écosystème est vivant, mais fragmenté.
Pays-Bas : la co-innovation comme modèle
Un modèle collaboratif fort : secteur privé, villes, universités et ONG travaillent ensemble. Les technologies de participation y sont mieux intégrées dans les politiques publiques.


Ce qui fait avancer l’innovation participative
L’étude identifie trois moteurs majeurs :
Le cadre politique et réglementaire, qui oriente et soutient l'innovation.
Le rôle des municipalités, proches du terrain et agiles dans l’expérimentation.
Les réseaux, qui connectent, diffusent et inspirent.
"C’est en partageant que l’on innove. Les écosystèmes fonctionnent comme des réseaux vivants, pas comme des structures figées."— Expert interrogé dans l’étude
Défis communs et opportunités partagées
Parmi les obstacles identifiés :
Manque de vision stratégique nationale
Inégalités d’accès aux outils numériques
Faibles moyens techniques ou humains dans certaines administrations
Mais aussi des leviers puissants :
Laboratoires d’innovation
Normes partagées
Plateformes d’expérimentation
Cadres éthiques et inclusifs
"Pour réussir, les technologies doivent rester un moyen, jamais une fin en soi."
En conclusion : cartographier pour mieux agir
L’étude propose une cartographie fine de ces trois écosystèmes, mettant en lumière les interactions, les leviers et les freins. Elle offre une boussole pour les décideurs, les innovateurs et les chercheurs qui souhaitent renforcer la démocratie participative grâce à la technologie.
Des leviers d’action pour l’avenir
Pour renforcer ces écosystèmes d’innovation, plusieurs pistes sont proposées :
Mieux structurer les politiques nationales, avec des stratégies cohérentes, des normes partagées et un financement pérenne.
Créer des espaces d’expérimentation locaux, comme des labs ou des hubs d’innovation publique, pour tester, former et diffuser les innovations participatives.
Favoriser les collaborations multisectorielles, tant au niveau national qu’international, pour mutualiser les efforts et garantir des solutions inclusives, éthiques et accessibles.
Envie de faire bouger les choses en Belgique ?
Si vous êtes actif, ou avez envie d'être actif au niveau local et que la participation citoyenne vous tient à cœur, rejoignez votre groupe de communes dès aujourd’hui pour co-construire, innover et faire avancer ensemble la démocratie technologique.
A VOS COMMENTAIRES.....
Un petit complément qui résume en même temps, en en venant à l’essentiel, mon précédent message.
Je partirai à cet égard de ce que je viens juste de lire dans l’ouvrage “Contre les élections“ de David Van Reybrouck (promouvant les AC/TaS), précisément sur le sujet qui nous occupe (le “hasard“ fait décidément bien les choses !) :
« Ailleurs aussi, de nouveaux modèles de participation citoyenne ont été recherchés. ( … ) Le Danemark a mis en place en 1986 le Teknologi-rådet (Conseil technologique), institution para-parlementaire encourageant une participation citoyenne pour étudier les conséquences sociales des nouvelles technologies, comme les OGM (NDLR : Conférences de consensus sur les choix technologiques - cf. https://www.spiral.uliege.be/cms/c_5216992/fr/spiral-la-conference-de-consensus, https://www.citego.org/bdf_fiche-document-489_fr.html, et http://adonnart.free.fr/doc/citoy/confcit1.htm) ( … ). Sur le site participedia.net, des informations sont…
Tout d’abord, je dois faire état de ce qui motive mon commentaire à cet article s’appuie sur nombre de lectures, d’expériences et de consultations de sites, je peux citer en la circonstance dans ce qui me revient en mémoire, la fondation Bertelsmann, l’initiative Fari, paradigm.brussels, la revue Curseurs, les associations ou réseaux d’associations Lire et Écrire et le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, la plateforme Un pays pour demain, le G1000 et le mode d’organisation des assemblées citoyennes organisées par Agora Brussels.
Dans ce dont il est question ici, la technologie informatique actuelle est vue comme un moyen par excellence pour développer une participation citoyenne souhaitable dans une situation où les citoyens sont censés s’en servir.
Je mentionnerai…
“La démocratie technologique” what is het voor en bazar 😳🤯Suis-je la seule à n’avoir rien compris à cette article de communication ? En plus le rapport pdf n’est qu’en anglais ça aussi c’est un comble